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Des jeux vidéo ( et pas que ) à la Paris Games Week
Publié leAprès un début tonitruant et une conférence de presse de Sony conjointe et annonciatrice de plusieurs projets pour la PS4, la Paris Games Week 2015 va encore recevoir des milliers de visiteurs ce week-end et espère ainsi battre son record d’affluence de l’an passé. Mais pour ce salon qui a été reconfiguré et repensé, la séparation entre les gamers (ceux qui font la queue 3 heures pour Call of Duty) et les autres publics visés est plus sensible, voire visible. Car il y a bien 3 salons en un…
La semaine des jeux vidéo de Paris: Frimousse mot-dièse PGW
Le palais des festivals Porte de Versailles chaque année, c’est la rencontre entre la communauté des gamers et des professionnels, par l’entremise de manettes ou de souris malmenées pendant 6 jours (en comptant le mardi, réservé aux VIP et à la presse), de stands plus ou moins bien décorés et d’hôtesses plus ou moins dévêtues, une (mauvaise) habitude héritée des salons de bagnoles bien machos. Heureusement, l’ambiance est plutôt familiale et on peut observer une certaine parité autour des bornes de test (sauf lorsqu’il s’agit de piloter un bolide, curieusement).
Mais la motivation première des gamers reste l’opportunité de tester 10 minutes d’un futur AAA ou découvrir une maquette géante d’un AT-AT avant de jouer en multi sur Uncharted 4. Cette année, les gros titres s’appellent Call of Duty Black Ops 3, Tom Clancy’s The Division, Battleborn, Rise of the Tomb Raider, Star Wars Battlefront ou encore Assassin’s Creed Syndicate, autant d’occasions d’arriver dès l’ouverture des portes pour commencer à se positionner dans les files d’attente.
Cette année voit donc un recentrage du Hall principal sur le jeu pur et dur, et aussi tout ce qui intéresse le joueur: une place importante est allouée au streaming, à l’eSport, aux périphériques (mêmes les fauteuils voient leur zone élargie) et les constructeurs rivalisent de partenariats avec les grosses licences ou frontrunners emblématiques. Finis donc les objets connectés de l’an dernier, bonjour les podiums et booth de démonstration où le show est permanent.
La réalité virtuelle est au centre des préoccupations mais contrairement à l’édition précédente, c’est SONY et HTC qui tiennent le haut du pavé, deux outsiders qui vont tenter de concurrencer l’Oculus Rift et Samsung l’an prochain.
Peu de Free to Play ont été présentés, mais quelques titres bien connus comme Hearthstone font partie des titres de démonstration pour les constructeurs. Idem pour les jeux mobiles, sous représentés.
En revanche, il fera bon posséder une console car beaucoup de titres très attendus sont jouables, en plus des susmentionnés. Nous avons pu essayer le nouveau Lara Croft, exclusif à la XBox One dans un premier temps, Dark Souls 3 qui ne fait pas dans la dentelle, ou encore le joli CupHead. Nous avons eu également dans notre collimateur Just Cause 3, Final Fantasy XV ou encore Halo 5.
Oh, et les marchands du temple sont de la fête, les T-Shirts, figurines, goodies et autres stands de junk-food occupent une place non négligeable de la surface de jeu, car objectivement on ne peut pas passer sa journée la manette entre les mains…
Les Juniors, un autre monde, un autre salon
Pour les plus jeunes et accessoirement ceux qui n’ont pas l’âge de tester Dark Souls 3, la PGW Junior offre un espace de jeu et de trampoline assez sympathique mais cette fois quasiment consacrée aux seules figurines connectées: Skylanders, Lego Dimensions et Disney Infinity (Chez Nintendo, on peut rester de l’autre côté du salon, tout est kid friendly) sont là pour faire des heureux, des deux côtés de l’âge légal. Enfin pas trop longtemps, car les kids auront peut-être vite fait le tour des lieux et réclameront rapidement des choses sucrées, une figurine, une goodies et un truc estampillé Squeezie (rassurez-vous, y’en a plein).
Dans le même Hall, une place discrète mais non négligeable a été réservée pour le Game in France, espace où les développeurs indépendants français viennent montrer leurs fleurons (Les Endless d’Amplitude, BloodBowl 2 de Cyanide ou le plus modeste Celsius Heroes), tandis que les écoles spécialisées présentent leurs formations et réalisations dans tous les corps de métier liés au jeu vidéo.
C’est aussi l’endroit pour acheter un bon livre bien sérieux sur le sujet ou la biographie de Vincent Bolloré (sous réserve).
La Games Connection, Cluster’s Revenge
Cette partie du salon, réservée aux professionnels et à la presse, est un lieu de rencontre, d’échanges et de réflexion autour du jeu vidéo, de son économie, des modèles économiques et de distribution et des technologies émergentes. Autrefois séparée physiquement de l’événement, la GC possède son propre agenda et même sa cérémonie de récompenses, son cycle de conférences et ses soirées privées. D’ailleurs, voici la liste des récipiendaires des Development Awards, jeux primés par la profession:
Most Creative & Original (sponsored by Focus Home Interactive) – Double Happy vs. The Infinite Sadness: Pharos
Best Story – Kholat by IMGN.PRO
Best Art – Silence by Daedalic Entertainment
Most Promising IP (sponsored by Bandai Namco Entertainment Europe) – Silence by Daedalic Entertainment
Best Console/PC Hardcore (sponsored by Microsoft Studios) – Strike Vector EX by Ragequit Corporation
Best Desktop/Downloadable – Kholat by IMGN.PRO
Best Mobile/Tablet – Torchlight Mobile by Perfect World
Best Casual Game – Lumino City by State of Play
Best Hardcore Game – Strike Vector EX by Ragequit Corporation
Best Social Game – Raids of Glory by Nitro Games
Best Indie Game (sponsored by Unity) – Lumino City by State of Play
People’s Choice Award (sponsored by Unity) – UNKILLED by MADFINGER Games
On notera que le titre français Strike Vector EX a été récompensé deux fois…belle performance pour ce jeu primé 5 fois!
Toutes les informations pratiques pour se rendre à la Paris Games Week sont visibles sur le site officiel.
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